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Une aide précieuse pour sortir de la pauvreté

Insérer dans la société
Laos

Pour aider la famille d’Atea, une jeune femme de 18 ans diagnostiquée autiste, Handicap International a fourni à sa mère de quoi démarrer un élevage avicole. Un très précieux soutien dans cette région isolée du Laos de la province de Savannakhet.

Atea est atteinte d'un lourd retard mental. En 2015, sa maman Deang a reçu des poules de Handicap International pour l'aider à sortir de la pauvreté et l'aider à faire vivre sa famille.

© D.Kremer / Handicap International

Les cheveux coupés à la garçonne, Atea a le regard qui pétille. Son regard se fait complice dès qu’elle regarde Deang, sa maman. À 18 ans, Atea a l’âge de vouloir vivre sa vie, de voler petit à petit de ses propres ailes. Et pourtant, elle aura besoin de sa maman pour le restant de ses jours.

Tout avait pourtant bien commencé. Atea était un beau bébé. Elle commençait à se déplacer à quatre pattes quand tout a basculé. « Atea a été très malade, explique sa maman. J’ignore ce qui s’est passé. Mais depuis, elle a changé. On m’a dit que c’était de l’autisme, mais je ne sais pas vraiment… »
Ce qui est sûr, c’est que depuis la jeune fille ne progresse quasi plus. Tout va très lentement et elle n’est pas autonome. Le seul choix pour sa maman est de consacrer une bonne partie de ses journées à s’en occuper.
« Elle ne sait rien faire seule : s’habiller, manger… C’est dur pour moi. Heureusement, mes autres enfants vont à l’école. Mais c’est impossible pour Atea et je m’inquiète pour son avenir. »

Il y a de quoi s’inquiéter. La vie quasi autarcique des villages laotiens offre peu de perspectives d’avenir, surtout pour un enfant handicapé. Dans le village d’Atea, il y a huit personnes handicapées pour 86 familles.
Les petites maisons aux murs faits de bambous parsèment le paysage. Si elles évoquent un décor de carte postale, elles masquent difficilement la grande misère des lieux. Pour ces familles, le premier défi est d’ordre économique. Pour pouvoir éduquer, vivre heureux, il faut avoir le ventre rempli et des rentrées financières afin d’assurer l’essentiel : les vêtements, les médicaments, l’école…

Ce premier défi, Handicap International a choisi de le relever aux côtés des familles des huit personnes handicapées du village, comme c’est le cas dans 36 autres villages de la province. Discussions, accompagnement, petite formation…

Le parcours est personnalisé pour mettre en place une activité génératrice de revenus comme l’élevage de poules. C’est ce qu’a choisi Deang. « Avec d’autres animaux nous aurions dû nous déplacer, les emmener aux champs. Cela aurait été trop dur avec Atea ».

Les poules sont arrivées. La cage aussi, et de quoi acheter des graines. Un bon exercice pour Atea qui est chargée de leur donner à manger.

Publié le : 13 novembre 2015
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