Aller au contenu principal
 
 

Une attaque aérienne au Yémen provoque un carnage parmi les civils

Mines et autres armes
Yémen

Handicap International condamne avec la plus grande fermeté l’attaque aérienne d’une cérémonie funéraire qui a fait plus de 140 morts et 500 blessés à Sanaa, au Yémen, le samedi 8 octobre. Les bombardements incessants contre les civils et les infrastructures civiles doivent cesser immédiatement.

Bushra, blessée à la jambe lors d'un bombardement au Yémen, a été prise en charge par Handicap International (photo d'archive)Bushra, blessée à la jambe lors d'un bombardement au Yémen, a été prise en charge par Handicap International (photo d'archive février 2016)

Bushra, blessée à la jambe lors d'un bombardement au Yémen, a été prise en charge par Handicap International (photo d'archive février 2016) | © Handicap International

« Ce nouveau bombardement, condamné par le Secrétaire général des Nations unies, témoigne d’un mépris absolu pour la vie des civils. Handicap International demande à ce que toute la lumière soit faite sur cette attaque et appelle une nouvelle fois l’ensemble des parties au conflit au Yémen à respecter le Droit international humanitaire, et à cesser immédiatement tout bombardement contre les civils. »

Anne Héry, directrice du plaidoyer et des relations institutionnelles

Handicap International mène depuis plusieurs mois une campagne pour dénoncer l’utilisation des armes explosives en zones peuplées, une pratique tristement courante dans les conflits actuels, en Syrie, en Afghanistan, au Yémen, en Ukraine, etc. Les victimes de cette pratique barbare sont à 90 % des civils.

Utilisées dans les zones peuplées, les armes explosives tuent, provoquent des souffrances et des blessures graves (brûlures, plaies ouvertes, fractures, etc.). Elles sont la cause de handicaps et de traumatismes psychologiques. Cet usage provoque le déplacement forcé des populations, détruit des infrastructures essentielles comme les habitations, les écoles et les hôpitaux.

Lors d’une attaque, un pourcentage variable de ces armes n’explose pas à l’impact, générant une menace permanente pour les populations civiles longtemps après les combats. La présence de restes explosifs de guerre rend périlleux le retour des populations dans leurs quartiers une fois l’attaque passée ou le conflit terminé.

 Rejoignez-nous, signez la pétition contre l'utilisation des armes explosives en zones peuplées !


Lire également :

Publié le : 11 octobre 2016
Nos actions
pays
par pays

Icône casque microUne question ? Une remarque ? Nous sommes à votre écoute !

Relation Donateurs
Contactez notre équipe du lundi au vendredi de 9h à 18h au 04 78 69 67 00 ou à
[email protected]
Au plaisir d’échanger !
Voir aussi la FAQ

Équipe Mobilisation
Vous souhaitez devenir bénévole ou partager des idées d’actions solidaires ? 
>
Rendez-vous sur l’espace dédié

Relations Presse
Journalistes, médias : notre attachée de presse Clara Amati est joignable au 06 98 65 63 94 ou par mail
[email protected] 
Voir l'espace Presse

 

Collectes frauduleuses

Des escroqueries à la charité peuvent être commises en notre nom dans l'espace public, par téléphone ou par e-mail. Consultez notre page dédiée pour toute information ou contactez-nous directement au 04 78 69 67 00 ou par e-mail : [email protected]

Aidez-les
concrètement

Pour aller plus loin

6 279 victimes de mines en 2024 : un nombre record depuis 2020
© L. Hutsul / HI
Mines et autres armes

6 279 victimes de mines en 2024 : un nombre record depuis 2020

Publié le 1er décembre, le rapport 2025 de l’Observatoire des mines fait état d'au moins 6 279 victimes de mines et de restes explosifs de guerre en 2024. Soit le chiffre annuel le plus élevé depuis 2020 et une augmentation de 9 % par rapport à l'année précédente, dans un contexte de vives inquiétudes liées à l'annonce par six États de leur intention de se retirer ou de suspendre le Traité d'Ottawa.

HI neutralise les restes de bombes dans la vallée de la Bekaa
© HI
Mines et autres armes

HI neutralise les restes de bombes dans la vallée de la Bekaa

Chef des opérations de déminage de Handicap International, Adnan Araji explique comment l'association réduit le danger posé par les restes de bombes dans les villages de la vallée de la Bekaa au Liban.

Syrie : les enfants, principales victimes des engins explosifs
© N. Bimbashi / HI
Mines et autres armes Urgence

Syrie : les enfants, principales victimes des engins explosifs

Nada est revenue dans son village avec sa famille. Quelques jours plus tard, un de ses fils a été grièvement blessé par un engin explosif. Voici son témoignage.