Aller au contenu principal
 
 

Tawarga, une ville fantôme polluée par les missiles, les roquettes, les bombes...

Mines et autres armes
Libye

Tawarga, au sud de Misrata, est une ville fantôme depuis d’intenses combats en 2011. Les missiles, roquettes... qui n’ont pas explosé ou ont laissé des résidus explosifs dangereux sont omniprésents. Alors que la population revient peu à peu, Handicap International mène des opérations de dépollution des sols.

Une des rues principales de Tawarga en Libye

Une des rues principales de Tawarga en Libye | © Simon Elmont / HI

Une ville fantôme

Les rues de Tawarga sont jonchées de ce que l'on appelle des "restes explosifs de guerre" : roquettes, missiles, grenades, munitions... qui n’ont pas explosé ou dont les débris représentent un danger. Les habitants ont fui et ne peuvent pas revenir. Tawarga montre l'une des graves conséquences des combats et des bombardements : une contamination par les restes explosifs qui rend la ville invivable.

Dépollution

L’équipe de Handicap International comprend 5 experts en "dépollution" qui nettoient la ville des restes explosifs : la dépollution est une pratique particulière du déminage humanitaire. Depuis début novembre 2018, ils sillonnent la ville, repèrent les engins dangereux et les sécurisent. Ces experts ont une haute connaissance des armes. Ils savent au premier coup d’œil si un missile peut être déplacé ou, s'il est trop instable, s'ils doivent le faire exploser sur place.

Retour lent de la population

Des familles commencent à revenir à Tawarga, la plupart quelques jours seulement pour surveiller leur maison, réparer un mur ou prendre des affaires, puis repartent. Une centaine de familles sont revenues vivre ici de façon permanente. Le début des opérations de dépollution redonne espoir et les gens reviennent peu à peu.

Un numéro vert

L’équipe de Handicap International gère une hotline. Les habitants appellent tous les jours pour indiquer la présence d’un engin suspect. C’est la principale source d’information de l’association. La première semaine, l’équipe a collecté une quarantaine de restes explosifs. Ils sont entreposés dans un lieu sécurisé en vue de leur destruction.

Informer la population sur les risques

Une équipe d'éducation aux risques sillonne également la ville pour informer les habitants sur les dangers, les bons réflexes à adopter et qui contacter en présence de toute arme dangereuse. Les enfants sont les plus à risque.


Soutenez HI contre les bombardements des civils

Les conséquences des bombardements en zones peuplées sont désastreuses pour les civils. Handicap International a lancé la campagne mondiale Stop Bombing Civilians pour mettre fin à cette pratique.
Signez notre pétition pour dire STOP aux bombardements des civils !

Publié le : 29 novembre 2018
Nos actions
pays
par pays

Icône casque microUne question ? Une remarque ? Nous sommes à votre écoute !

Relation Donateurs
Contactez notre équipe du lundi au vendredi de 9h à 18h au 04 78 69 67 00 ou à
[email protected]
Au plaisir d’échanger !
Voir aussi la FAQ

Équipe Mobilisation
Vous souhaitez devenir bénévole ou partager des idées d’actions solidaires ? 
>
Rendez-vous sur l’espace dédié

Relations Presse
Journalistes, médias : notre attachée de presse Clara Amati est joignable au 06 98 65 63 94 ou par mail
[email protected] 
Voir l'espace Presse

 

Collectes frauduleuses

Des escroqueries à la charité peuvent être commises en notre nom dans l'espace public, par téléphone ou par e-mail. Consultez notre page dédiée pour toute information ou contactez-nous directement au 04 78 69 67 00 ou par e-mail : [email protected]

Aidez-les
concrètement

Pour aller plus loin

Traité d’Oslo : la Convention sur les armes à sous-munitions doit être défendue
© HI
Mines et autres armes

Traité d’Oslo : la Convention sur les armes à sous-munitions doit être défendue

Publié le 15 septembre, le rapport 2025 de l’Observatoire des armes à sous-munitions révèle que 100 % des victimes recensées en 2024 étaient des civils. Bien qu'elles soient interdites depuis 2010 par le Traité d’Oslo – l’autre nom de la Convention – les armes à sous-munitions continuent d'être utilisées.

Ukraine : Volodymyr, victime des armes à sous-munitions
© C. Wright / ICBL-CMC / HI
Mines et autres armes

Ukraine : Volodymyr, victime des armes à sous-munitions

Grand-père de 59 ans, Volodymyr est l’une des nombreuses victimes des armes à sous-munitions en Ukraine. Voici son témoignage.

Mehari, un modèle de résilience pour les victimes d’armes explosives
© H. Bale / HI
Inclusion Mines et autres armes Réadaptation

Mehari, un modèle de résilience pour les victimes d’armes explosives

Blessé par une fusée de mortier, héritage de la Guerre du Tigré (2020-2022), Mehari est aujourd’hui engagé sur la voie de la reconstruction et développe son activité professionnelle.