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Nak, 17 ans : « C’est la chance de ma vie ! »

Appareiller et rééduquer Insérer dans le monde du travail
Cambodge

Nak travaille comme bûcheron lorsqu’il est fauché par une mine à l’âge de 15 ans. Pour l’adolescent, dont la survie repose sur ses aptitudes physiques, la perte de sa jambe est une tragédie. Aujourd’hui, il retrouve l’espoir grâce aux prothèses fournies par Handicap International et à une formation professionnelle.

Nak, 17 ans seulement, va saisir la chance de redémarrer sa vie

© Lucas Veuve / Handicap International

« Je ne suis jamais allé à l’école. Ma mère et moi étions ouvriers agricoles itinérants. Un jour, une entreprise m’a proposé de devenir bûcheron. Je croyais avoir trouvé un vrai métier. Au lieu de cela, j’ai perdu ma jambe sur une mine antipersonnel ! », raconte Nak, jeune Cambodgien aujourd’hui âgé de 17 ans.

En janvier 2013, l’adolescent est envoyé par son employeur près de la frontière Thaïlandaise. « Nous étions quatre. Je tournais autour d’un arbre lorsque c’est arrivé. Je me souviens seulement du noir. Mes collègues m’ont transporté à l’hôpital. Ce jour-là, j’ai perdu ma jambe. Plus tard, on m’a dit que j’avais marché sur une mine. » 

Abandonné à son sort, le jeune garçon plonge en pleine dépression. Cinq mois plus tard, avec une paire de béquilles pour tout bagage, il arrive à revenir dans la province de Kampong Cham où vit sa famille. « Sans ma jambe, je ne pouvais plus travailler. J’étais une charge pour mes proches qui sont très pauvres. Heureusement, un enfant du village, victime d’un accident de la route, est venu me dire que je pouvais obtenir une prothèse comme lui auprès de Handicap International. » 

Depuis, Nak est suivi au Centre de réadaptation de Kampong Cham géré par l’association, qui lui a changé sa prothèse au fur et à mesure de sa croissance. « Grâce à ma prothèse, je trouve à nouveau du travail », explique Nak qui a repris sa vie d’ouvrier agricole itinérant. Mais travailler avec une prothèse plus lourde qu’une vraie jambe, dans la boue des rizières ou dans les sous-bois pour ramasser des noix de cajou, reste une épreuve. Aussi Davann, agent social de Handicap International, a trouvé une solution : Nak va suivre une formation professionnelle dispensée par une association partenaire. « Je vais devenir réparateur de motos. Avant cela, je vais aussi apprendre à lire et à écrire. C’est la chance de ma vie ! »

Publié le : 4 août 2015
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