Molham, 12 ans : "Je veux qu’on arrête de tuer les enfants syriens"
Molham avait à peine 9 ans lorsqu’il a été blessé par une balle perdue à Homs, en Syrie. Sa famille a fui les combats et s’est réfugiée en Jordanie. Handicap International fournit des séances de réadaptation au jeune garçon qui bénéficie également d’un soutien psychologique.

© Philippe de Poulpiquet / HI
« Il y a quelques années, lorsque le conflit s’est intensifié dans notre ville, nous avons décidé de partir en Jordanie », explique la mère de Molham au cours d’une séance de rééducation de son fils. « Quelques mois plus tôt, il avait été blessé. Nous ne voulions vraiment pas quitter notre pays, mais cette situation n’était plus possible. » Molham raconte son accident à Farah, kinésithérapeute de Handicap International, pendant qu’il fait ses exercices. « J’étais assis devant chez moi, quand quelqu’un m’a tiré dans la jambe. J’ai dû passer dix jours à l’hôpital après ça, et on m’a opéré plusieurs fois… »
© Philippe de Poulpiquet / HI 2017
Aujourd’hui, Farah teste l’équilibre de Molham en jouant au football avec lui. Elle encourage le jeune garçon, remarquant les progrès qu’il a fait depuis la dernière session. Mais Molham répond : « Ce n’est pas assez, j’aimerais pouvoir jouer comme avant ». Farah lui explique que cela viendra avec le temps, qu’il faut faire preuve de patience. Mais le passé du jeune Syrien semble plus que jamais présent. « Mon pays me manque beaucoup. Ma maison aussi. Elle était belle et grande, pas comme ici… Tous mes souvenirs sont là-bas. Je me rappelle du chemin de l’école, des après-midis chez mes grands-parents avec mes cousins, des jeux avec mes amis. Aujourd’hui, je ne sais pas où ils sont, ce qu’ils sont devenus. »
"Qu’aucun autre enfant ne soit blessé"
Molham est encore très affecté par la guerre et ce qu’il a vécu. « Lors de son arrivée en Jordanie, il était très agressif. Nous avons proposé à sa mère des séances de soutien psychologique en plus de la kinésithérapie, et cela l’a aidé. Mais il lui faudra du temps pour se remettre totalement », explique Farah. Lorsque l’on demande à Molham quel est son rêve aujourd’hui, il répond : « Je voudrais juste revenir dans la Syrie d’avant. Et qu’aucun autre enfant ne soit blessé dans cette guerre. »
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