Longtemps privé de soins, Ahmed doit réapprendre à marcher
Ahmed vit dans le camp d’Azraq en Jordanie avec son épouse et leurs trois enfants. Blessé à la tête par un éclat d’obus en Syrie, il souffre d’un traumatisme cérébral. Ce père de famille est accompagné par Handicap International pour réapprendre à marcher. Le Département du développement international (DFID) soutient l'association dans son intervention lié à la crise syrienne.

Ahmed est accompagné par Handicap International dans son réapprentissage de la marche | © E. Fourt / Handicap International
En avril 2015, Ahmed, son épouse et leurs enfants vivaient encore en Syrie. Un matin, ce père de famille part acheter du pain et des fruits pour préparer le petit déjeuner, quand les bombardements commencent. Il n'a pas le temps de se mettre à l’abri. Grièvement blessé à la tête par des éclats d’obus, il est recueilli inerte par des inconnus et transféré dans un hôpital situé sur le territoire turc. Après 40 jours dans le coma et 2 mois d’hospitalisation, affaibli mais vivant, il peut rentrer chez lui en Syrie.
La famille, vivant sous la menace constante de nouveaux bombardements, prend alors la décision de quitter la Syrie pour trouver refuge en Jordanie. Ne pouvant que très difficilement se déplacer, le voyage d’Ahmed pour rejoindre la Jordanie est long et éprouvant. Dans sa fuite, la famille est bloquée à plusieurs reprises. « Nous avons dû attendre deux semaines avant de pouvoir rentrer en Jordanie, bloqués comme des milliers d’autres à la frontière », se rappelle son épouse.
14 séances de soins
Dans le camp jordanien d’Azraq, Ahmed et les siens vivent dans un abri familial de 20 m². « Une grande pièce commune dans laquelle nous cuisinons, mangeons et dormons », explique-t-il. « Nous avions une belle et grande maison en Syrie », se souvient Ahmed nostalgique. Soutenu depuis son arrivée au camp d’Azraq par Handicap International, Ahmed a reçu une canne, un fauteuil roulant ainsi qu’une chaise toilette. Petit à petit, avec le soutien hebdomadaire d’une kinésithérapeute et les encouragements de ses enfants, il retrouve une certaine autonomie de mouvement, mais le chemin à parcourir reste long.
Au-delà de ce soutien matériel, Ahmed, bénéficie d'un protocole de soins comprenant 8 séances de kinésithérapie et 6 d’ergothérapie à raison d’une session par semaine en moyenne. Un travailleur social de Handicap International offre également un soutien psychosocial à Ahmed et à ses proches, marqués par la guerre.
Ahmed souhaiterait aussi pouvoir être opéré à l’œil, atteint lui aussi par cette bombe qui a failli le tuer. Ahmed a remué ciel et terre, mais une telle opération est irréalisable dans le camp d’Azraq et hors de prix dans un hôpital jordanien.
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