Goto main content
 
 

"Les mines ont laissé une trace chez les villageois"

Mines et autres armes
Liban

Albert est le maire de Mazraat Assaf, un village libanais proche des terrains contaminés par la guerre civile où interviennent les démineurs de Handicap International. Découvrez son témoignage.

Albert, maire de Mazraat Assaf au Liban, fait le lien entre démineurs de HI et les villageois

Albert, maire de Mazraat Assaf au Liban, fait le lien entre démineurs de HI et les villageois | © Oriane van den Broeck / HI

Albert est né à Mazraat Assaf au Liban. Il a connu la guerre civile de 1975-1990. Aujourd’hui maire du village, il assiste aux opérations de déminage menées par Handicap International.

Permettre aux villageois de retrouver leurs terres 

Albert a lui-même pu récupérer un terrain décontaminé par les équipes de démineurs, débarrassé de tout engin explosif.

« La dernière fois que j’ai pu m’y promener, c’était dans les années 80. C’était merveilleux de pouvoir y retourner après toutes ces années. »

Albert, maire de Mazraat Assaf

Depuis qu’il est maire, Albert assure le lien entre les démineurs de Handicap International et les villageois. Après la guerre, beaucoup d’entre eux ont vendu leurs terres, contaminées par le conflit, pour presque rien. D’autres sont partis, laissant le terrain à l’abandon. Albert tente depuis d’identifier et retrouver ces propriétaires, pour leur rendre leurs terres, aujourd’hui sûres.

Les engins explosifs, une menace pour les habitants 

Au village, les accidents qui ont eu lieu dans les années suivant la guerre ont marqué les esprits. « Certains villageois n’osent pas revenir, même après que leur terrain a été déminé. Les accidents ont laissé des traces », confie Albert.

À l’époque, les habitants n’étaient pas encore conscients des risques et une dizaine de personnes ont été blessées par des mines antipersonnel. Depuis, le Centre libanais d'action contre les mines (Lebanon Mine Action Center - LMAC) a sensibilisé les habitants de la région aux risques des restes explosifs de guerre et a installé une signalétique pour délimiter les zones dangereuses.

L’espoir d’un futur prospère

Albert est optimiste :

« Je souhaiterais que les villageois puissent réutiliser leurs terres, d’abord pour leur propre consommation ; et pourquoi pas investir dans de plus grands projets. L’un d’entre eux aimerait créer un vignoble. Si l’idée se concrétise, ça pourrait encourager d’autres villageois à revenir et à se lancer dans d’autres projets agricoles. »


Lire aussi :

Publié le : 29 mai 2019
Nos actions
pays
par pays

Icône casque microUne question ? Une remarque ? Nous sommes à votre écoute !

Relation Donateurs
Contactez notre équipe du lundi au vendredi de 9h à 18h au 04 78 69 67 00 ou à
[email protected]
Au plaisir d’échanger !
Voir aussi la FAQ

Équipe Mobilisation
Vous souhaitez devenir bénévole ou partager des idées d’actions solidaires ? 
>
Rendez-vous sur l’espace dédié

Relations Presse
Journalistes, médias : notre attachée de presse Clara Amati est joignable au 06 98 65 63 94 ou par mail
[email protected] 
Voir l'espace Presse

 

Collectes frauduleuses

Des escroqueries à la charité peuvent être commises en notre nom dans l'espace public, par téléphone ou par e-mail. Consultez notre page dédiée pour toute information ou contactez-nous directement au 04 78 69 67 00 ou par e-mail : [email protected]

Aidez-les
concrètement

Pour aller plus loin

Traité d’Oslo : la Convention sur les armes à sous-munitions doit être défendue
© HI
Mines et autres armes

Traité d’Oslo : la Convention sur les armes à sous-munitions doit être défendue

Publié le 15 septembre, le rapport 2025 de l’Observatoire des armes à sous-munitions révèle que 100 % des victimes recensées en 2024 étaient des civils. Bien qu'elles soient interdites depuis 2010 par le Traité d’Oslo – l’autre nom de la Convention – les armes à sous-munitions continuent d'être utilisées.

Ukraine : Volodymyr, victime des armes à sous-munitions
© C. Wright / ICBL-CMC / HI
Mines et autres armes

Ukraine : Volodymyr, victime des armes à sous-munitions

Grand-père de 59 ans, Volodymyr est l’une des nombreuses victimes des armes à sous-munitions en Ukraine. Voici son témoignage.

Mehari, un modèle de résilience pour les victimes d’armes explosives
© H. Bale / HI
Inclusion Mines et autres armes Réadaptation

Mehari, un modèle de résilience pour les victimes d’armes explosives

Blessé par une fusée de mortier, héritage de la Guerre du Tigré (2020-2022), Mehari est aujourd’hui engagé sur la voie de la reconstruction et développe son activité professionnelle.