La route a pris la jambe du petit Sovannareach
Pour lui sauver la vie, les médecins ont dû amputer Sovannareach, victime d’un accident de moto alors qu’il n’avait que 3 ans. Aujourd’hui suivi par Handicap International au centre de réadaptation de Kampong Cham, il réapprend à vivre et aspire à être comme les enfants de son âge.

© L. Veuve / Handicap International
Sovannareach, 5 ans aujourd’hui, n’aime plus les motos. Mais comme tous les petits garçons de son âge il aime jouer aux petites voitures et s’imagine déjà en conduire une plus tard. Le petit garçon a perdu sa jambe gauche suite à un accident de moto.
Comme souvent au Cambodge, où les règles de sécurité routière sont inexistantes, sa famille a pour habitude de se déplacer sur l’unique moto familiale. Ce soir d’octobre 2013, les parents, leurs deux enfants et une petite cousine se serrent sur la selle de l’engin. Aveuglé par les phares d’un véhicule, le père fait un écart. La moto heurte un poteau et retombe sur Sovannareach, alors âgé de 3 ans. Tous les passagers sont indemnes excepté le petit garçon, blessé à la jambe. Il souffre mais ses parents ne comprennent pas la gravité de son état. Ils l’emmènent chez eux puis consultent un médecin traditionnel le lendemain. L’état de santé de l’enfant se détériore très vite. Quelques jours plus tard, à l’hôpital pédiatrique de Phnom Penh, les parents, atterrés, apprennent que les chirurgiens sont obligés de l’amputer au-dessus du genou gauche pour lui sauver la vie.
Il a besoin de retourner à l’école
Après des mois d’hospitalisation puis de cicatrisation, Sovannareach est confié à la garde de ses grands-parents. Leur village est en effet situé à trois quarts d’heure de route du centre de réadaptation de Kampong Cham, où l’enfant reçoit sa première prothèse. « Je pensais que mon petit-fils n’avait plus d’avenir. Quand je l’ai vu remarcher, jouer avec sa prothèse, j’ai compris qu’on lui donnait une nouvelle chance », explique Sim Heang, sa grand-mère. « Je remercie Handicap International pour tout. J’ai élevé Sovannareach et j’aimerais qu’il puisse avoir un bon métier plus tard, comme médecin par exemple. Avec sa nouvelle jambe, c’est à nouveau possible. »
Sovannareach affiche un grand sourire. Mais le petit garçon a maintenant besoin de retrouver une stabilité. « Parfois, c’est difficile avec mon petit-fils. Je l’ai élevé depuis tout petit. L’accident est arrivé seulement deux mois après ses retrouvailles avec ses parents. Il a beaucoup souffert », poursuit Sim Heang. « Depuis qu’il a reçu sa prothèse, il va mieux. Il bouge beaucoup, ne reste jamais tranquille. Il a besoin d’être avec ses parents et de retourner à l’école. » Depuis son appareillage, en septembre 2014, l’enfant est suivi par l’équipe de Handicap International au centre de Kampong Cham pour sa prothèse et la rééducation à la marche.
Sovannareach est suivi par Handicap International au centre de réadaptation de Kampong Cham pour adapter sa prothèse et le rééduquer à la marche. © P. Jérôme / Handicap International
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