Aller au contenu principal
 
 

« HI est comme une famille »

Mines et autres armes
Laos

Daovy est ambulancière au Laos depuis 20 ans. Elle nous parle de sa carrière et de son expérience avec les démineurs et la population.

Daovy (à gauche) à la base de déminage lors d'un temps de repos dans le village de Sophoun avec un membre de l'équipe administrative, Laos, octobre 2023.

Daovy (à gauche) à la base de déminage lors d'un temps de repos dans le village de Sophoun avec un membre de l'équipe administrative, Laos, octobre 2023. | © G. Lordet / HI

Du rêve à la réalité

« Je m'appelle Daovy, j'ai 42 ans et je suis originaire du Sud du Laos. Cela fait maintenant 20 ans que je travaille pour Handicap International en tant qu'ambulancière. Je suis mariée et j'ai deux enfants, une fille de 18 ans et un fils de 8 ans. Malheureusement, en raison de mon travail, je ne peux pas les voir très souvent, c'est donc ma mère qui les élève. Avant cela, j'ai été infirmière pendant deux ans. Pour devenir ambulancière, j'ai suivi une formation de quatre semaines à l'École internationale de médecine de Vientiane.

Depuis mon plus jeune âge, je rêvais de devenir ambulancière. Cela signifie que je peux aider quelqu'un en lui sauvant la vie. Mon travail consiste à être prête à aider les experts en déminage si nécessaire, mais j'aide très souvent la population locale de bien des manières : une fois, j'ai soigné un villageois qui s’était blessé. Une autre fois, j'ai sauvé une personne de la noyade. Une autre fois encore, j'ai aidé une femme à accoucher.

Travailler aux côtés des démineurs

Notre équipe de déminage est composée de deux chefs d'équipe, d'un chef de section, de huit démineurs, d'un ambulancier et de deux chauffeurs. Nous sommes partis du Sud du Laos et nous avons voyagé de la province de Savannaketh jusqu'ici, à Sophoun, dans le Nord du pays. Je suis prête à intervenir en cas de blessures, de donner les premiers secours et, en cas d'accident plus grave, d'emmener la personne blessée à l'hôpital.

Quand je vois les démineurs à l'œuvre, je me dis que c'est un travail très difficile et dangereux, et qu'ils sont très courageux. Parfois, ils doivent déminer dans des zones montagneuses, ce qui les oblige à être encore plus prudents. Quand le terrain est en pente, ils peuvent se blesser à tout moment.

Nous sommes une équipe soudée et nous travaillons bien ensemble. Nous sommes comme une famille et j'aime travailler avec eux. »

Handicap International au Laos 
Au cours des quatre dernières années, 35 membres de l'équipe de déminage de Handicap International ont participé à des enquêtes et des opérations de déminage dans le Nord du pays. L'association dispose d'une équipe de prospection et de déminage des munitions non explosées qui intervient sur des terrains contaminés, souvent des terres agricoles, pour des opérations qui durent plusieurs mois. L'association a également mis en place une équipe mobile qui procède à l'enlèvement d’engins explosifs dans des lieux spécifiques, à la demande des habitants ou des autorités qui peuvent signaler la présence d'une bombe sur un sentier forestier, par exemple. Depuis 2019, Handicap International a déminé 200 hectares au bénéfice de 18 000 habitants. Au cours des quatre dernières années, les équipes de l'association ont sécurisé et détruit près de 15 000 munitions non explosées, mines et autres engins explosifs de toutes sortes.

Handicap International remercie ses bailleurs passés et présents : le ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas (BuZA), le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères (GFFO) et le Fonds canadien d'initiatives locales, pour le soutien qu'ils apportent au travail continu des équipes de l'association afin de restituer des terres en toute sécurité aux communautés du Nord du Laos. 

Publié le : 29 janvier 2024
Nos actions
pays
par pays

Icône casque microUne question ? Une remarque ? Nous sommes à votre écoute !

Relation Donateurs
Contactez notre équipe du lundi au vendredi de 9h à 18h au 04 78 69 67 00 ou à
[email protected]
Au plaisir d’échanger !
Voir aussi la FAQ

Équipe Mobilisation
Vous souhaitez devenir bénévole ou partager des idées d’actions solidaires ? 
>
Rendez-vous sur l’espace dédié

Relations Presse
Journalistes, médias : notre attachée de presse Clara Amati est joignable au 06 98 65 63 94 ou par mail
[email protected] 
Voir l'espace Presse

 

Collectes frauduleuses

Des escroqueries à la charité peuvent être commises en notre nom dans l'espace public, par téléphone ou par e-mail. Consultez notre page dédiée pour toute information ou contactez-nous directement au 04 78 69 67 00 ou par e-mail : [email protected]

Aidez-les
concrètement

Pour aller plus loin

Traité d’Oslo : la Convention sur les armes à sous-munitions doit être défendue
© HI
Mines et autres armes

Traité d’Oslo : la Convention sur les armes à sous-munitions doit être défendue

Publié le 15 septembre, le rapport 2025 de l’Observatoire des armes à sous-munitions révèle que 100 % des victimes recensées en 2024 étaient des civils. Bien qu'elles soient interdites depuis 2010 par le Traité d’Oslo – l’autre nom de la Convention – les armes à sous-munitions continuent d'être utilisées.

Ukraine : Volodymyr, victime des armes à sous-munitions
© C. Wright / ICBL-CMC / HI
Mines et autres armes

Ukraine : Volodymyr, victime des armes à sous-munitions

Grand-père de 59 ans, Volodymyr est l’une des nombreuses victimes des armes à sous-munitions en Ukraine. Voici son témoignage.

Mehari, un modèle de résilience pour les victimes d’armes explosives
© H. Bale / HI
Inclusion Mines et autres armes Réadaptation

Mehari, un modèle de résilience pour les victimes d’armes explosives

Blessé par une fusée de mortier, héritage de la Guerre du Tigré (2020-2022), Mehari est aujourd’hui engagé sur la voie de la reconstruction et développe son activité professionnelle.