« Heureusement que vous êtes là pour aider mon fils ! »
Le jeune Omar a été victime d’un bombardement à Mossoul en juin 2017. Amputé de la jambe gauche, il est aujourd’hui accompagné par une équipe de Handicap International qui lui prodigue des séances de kinésithérapie à l’hôpital de Muharibeen. Une lueur d’espoir pour le garçon et sa famille qui ont dû fuir leur maison.

Omar en séance de réadaptation avec Mouna, kinésithérapeute de Handicap International | © E. Fourt / Handicap International
Allongé sur la table d’auscultation, Omar effectue ses exercices de réadaptation, guidé par Mouna, kinésithérapeute de Handicap International. Le garçon se mord les lèvres chaque fois qu’il lève ce qui lui reste de sa jambe gauche : la douleur est encore lancinante, même plusieurs mois après son accident.
Haitham, son père, l’encourage à redoubler d’efforts. Il est inquiet pour son fils et veut s’assurer qu’il remarchera un jour. « C’est la huitième session aujourd’hui. Mon fils a déjà fait beaucoup de progrès : par exemple il ne pouvait pas se tenir debout au début. Ce sont ces petits signes qui me font avancer, c’est ça qui fait que je continue de l’encourager. Notre situation est loin d’être évidente, alors le voir se tenir debout m’aide aussi à garder le sourire, malgré tout. »
« Une image gravée dans ma mémoire pour toujours »
Omar et sa famille ont tout perdu en juin 2017, quand une bombe s'est abattue sur leur maison dans un des quartiers ouest de Mossoul en Irak.
« Nous étions tous réunis et mes enfants jouaient avec leurs cousins dans le salon. Je me rappelle juste du bruit et de la puissance de l’explosion… La bombe était tombée sur les enfants. J’ai accouru vers eux et je les ai vus dans un bain de sang, cette image est gravée dans ma mémoire pour toujours. Ahmad, mon fils de 12 ans, avait le crâne à moitié ouvert et Nava, qui n’avait que 5 ans, était criblée d’éclats d’obus dans le ventre. Omar, quant à lui, avait la jambe en morceaux… »
La famille passe deux semaines dans un hôpital de Mossoul : Omar y est amputé de la jambe gauche et ses frères et sœurs subissent plusieurs opérations. Ils sont ensuite emmenés dans trois hôpitaux différents, pour d’autres interventions chirurgicales à cause de la gravité de leurs blessures. « C’est dans l’un des centres de santé qu’on m’a parlé de Handicap International », explique Haytham. Le père d’Omar prend contact avec l’association et, très vite, son fils commence les séances de réadaptation. « Notre maison à l’ouest de Mossoul a été détruite, alors nous logeons chez des proches dans la zone est de la ville. Le fait que l’association soit présente dans un centre de santé ici est pratique pour nous. Heureusement que vous êtes là pour aider Omar ! »
Haitham, qui ne travaille plus depuis plusieurs mois, explique que la famille dépend essentiellement de l’aide humanitaire. « Des gens aident mon fils à se remettre debout et à regarder droit devant, ça me redonne espoir », conclut-il, ému.
Omar et son père à l’hôpital de Muharibeen, en Irak © E. Fourt / Handicap International
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