Éviter à tout prix le risque de handicap
Salina, 8 ans, est encore très choquée. Arrivée trois jours après le séisme du 25 avril au National Trauma Centre de l’hôpital BIR à Katmandou, elle reçoit les visites des spécialistes de Handicap International. Dans quatre hopitaux de la capitale, l’association appuie les équipes médicales pour éviter au maximum les complications et l’apparition de handicaps.

© B. Blondel / Handicap International
Quand la terre s’est mise à trembler, Salina jouait avec des amies devant sa maison. Elle est alors tombée d’une dalle d’un mètre de haut et s’est blessée au bras et à la tête. Une partie de sa maison a été détruite, mais autour d’elle c’est tout le village qui s’est effondré.
« Il ne reste plus rien. », explique son grand père à son chevet depuis trois jours. « Nous avons du attendre deux jours, sans nulle part où aller et sans soins, avant de pouvoir être évacués vers un hôpital à Katmandou. »
Le village de Salina est situé à 90 km à l’Est de Katmandou, dans le district de Kavre. Et dans cette zone rurale, l’aide est encore très limitée.
« C’est surtout maintenant que nous voyons arriver les personnes qui ont été blessées hors de Katmandou, explique Pushpak, ergothérapeute. Ceux qui le peuvent prennent des voitures ou des transports collectifs lorsqu’ils se remettent à circuler, d’autres arrivent par ambulance ou grâce aux évacuations par hélicoptère. »
En raison de ce délai, les personnes qui n’arrivent que maintenant présente un risque accru de complications.
« L’avant bras de Salina a été fracturé il y a maintenant 5 jours et elle sera bientôt opérée, explique Jay le kinésithérapeute qui vient d’évaluer sa situation. Entre temps il est important qu’elle et son entourage sachent comment éviter les complications liées à une immobilité prolongée. Lorsque Salina aura été opérée, nous lui fournirons une orthèse pour qu’elle puisse cicatriser correctement. »
Dans les situations de catastrophe naturelle, la prise en charge d’un grand nombre de patients, par des structures souvent peu préparées, peut aboutir à l’apparition de handicaps chez les blessées qui n’auront pas pu bénéficier d’un suivi suffisant.
« C’est tout le sens de notre intervention, explique Pushpak, il faut absolument limiter le nombre d’amputations ou de handicaps liés à des complications. Il faut aussi s’assurer que les personnes blessées puissent accéder aux soins après avoir été opérées. L’urgence ne s’arrête pas à la sortie du bloc opératoire. »
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