Collecter les bombes laissées par les combats
Depuis novembre 2018, six experts de Handicap International sillonnent les rues de Tawarga pour collecter et détruire toutes les armes dangereuses laissées par le conflit libyen.
Stocker les armes
« Handicap International a mis en place un espace de stockage temporaire dans un lieu sécurisé et inaccessible au public. À l’intérieur, on y entrepose des restes d’armes ou de bombes collectées dans les rues de la ville. Ces pièces ne sont pas toutes dangereuses mais peuvent effrayer les habitants, qui peu à peu reviennent à Tawarga », explique Simon Elmont, responsable de l’équipe d'experts armes de Handicap International en Libye.
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Des missiles dans les maisons
« Nos experts ont ramassé ce missile à tête chercheuse à l’intérieur d’une maison : il s’agit d’un engin très dangereux, hautement explosif. Celui-ci n’est plus opérationnel, mais il pourrait exploser s’il était exposé à la chaleur ou à un choc. L’équipe de Handicap International, contactée par le propriétaire de la maison, l’a transporté jusqu’à une enceinte sécurisée. Sa présence en plein cœur de Tawarga prouve combien la ville est contaminée par les restes explosifs de guerre, un danger quotidien pour les habitants », poursuit Simon Elmont.
De nombreuses roquettes
« Voici le genre d’engins qu’on trouve souvent à Tarwargha : à droite, une pièce métallique inoffensive. L’objet vert est la rampe de lancement d’un lance-roquette. L’expert de Handicap International a pu déterminer facilement que cette pièce était sans danger et l’a retirée. La pièce à gauche, en revanche, est dangereuse : si elle est manipulée, elle risque d’exploser. Elle sera détruite sur place », explique Simon Elmont.
Des sous-munitions à Tawarga
« Nous avons trouvé un CBU 100, une bombe à sous-munitions. Il s’agit d’un conteneur utilisé pour larguer des sous-munitions depuis un avion. Lorsque le CBU est tiré, il s'ouvre en plein vol et les sous-munitions sont alors dispersées. La partie du CBU que l’on voit sur la photo n'est pas dangereuse tant qu'il n'y a plus de sous-munitions à l'intérieur. Nous avons vérifié que c'était le cas : en le soulevant avec une corde et en le retournant. Il était vide et pouvait être déplacé en toute sécurité », conclut Simon Elmont.
Ce projet est soutenu par le Centre de crise et de soutien (CDCS), service du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères.
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