Haitham et sa famille ont tout quitté pour fuir les bombardements
Lorsque sa maison a été bombardée, Haitham a fui la Syrie pour se réfugier au Liban et mettre sa famille à l'abri. Victime de deux attaques cardiaques, il reçoit des soins de kinésithérapie de Handicap International, qui aide aussi le reste de sa famille.

Haitham et Cynthia lors d'une session de kinésithérapie | © G. Vandendaelen / HI
Allongé sur un matelas dans sa tente de fortune, Haitham tend la main à Cynthia, kinésithérapeute et Elias, assistant social, pour les saluer. Les professionnels de Handicap International, qui s’installent à côté de lui, le suivent depuis son dernier accident cardio-vasculaire. Autour d’Haitham, trois de ses enfants sont là pour apporter leur soutien. Certains de ses petits-enfants sont également présents, regardant leur grand-père effectuer ses exercices de réadaptation. Ce Syrien de 53 ans semble encore souffrir lorsqu’il effectue certains mouvements, mais Cynthia l’encourage à ne pas relâcher ses efforts.
Améliorer leurs conditions de vie
« Il s’est déjà beaucoup amélioré », estime Elias. « Lorsque nous l’avons rencontré, Haitham ne pouvait ni marcher, ni parler. Aujourd’hui, il peut bouger et communiquer avec nous. » Pendant que sa collègue continue la séance de kinésithérapie, Elias s’enquière de l’état du reste de sa famille. L’assistant social est particulièrement préoccupé par l’une des petites-filles d’Haitham, qui semble souffrir de myopathie. Saja, 8 ans, a des difficultés à se mouvoir et à communiquer. « Nous essayons de lui faire passer les tests nécessaires pour déterminer si oui ou non la myopathie est confirmée. Si tel est le cas, des sessions de kinésithérapie seront indispensables pour cette petite fille aussi », explique Elias. Assise à côté de Saja, Najah, sa mère, semble désemparée : « Ma fille a de plus en plus de mal à s’exprimer ou à se tenir debout… Je suis inquiète pour elle et tout ce que je souhaite désormais, c’est améliorer ses conditions de vie. »
"Nous avons tout perdu"
Najah est d’autant plus préoccupée depuis que le petit frère de Saja est né. Il y a huit mois, elle a donné naissance au dernier enfant de la famille, qui est également souffrant. Le nourrisson manque d’oxygène et ne peut pas rester à l’hôpital, car ses parents ne peuvent pas payer les frais. « Depuis sa sortie de l’hôpital, nous devons payer plus de 200 dollars par mois en médicaments pour garder mon enfant en vie. Vous vous imaginez ce que cette somme représente, lorsqu’on est réfugié ? »
Alors que sa séance de kinésithérapie se termine, Haitham prend la parole :
« Nous sommes partis de notre pays à cause des bombardements. Notre maison a été détruite et ma femme est morte ainsi que d'autres membres de notre famille, les enfants étaient effrayés. Nous avons tout perdu en Syrie... Ici, tout est une question d’argent. Parfois, nous n’avons même pas de quoi acheter de l’eau. »
Ne pas oublier les plus fragiles
Pour les réfugiés comme Haitham et sa famille, le soutien de Handicap International dans le pays est essentiel. L’association met un point d’honneur à ce que les personnes les plus vulnérables ne soient pas oubliées de la réponse humanitaire et puissent bénéficier des soins et services indispensables, au Liban comme dans le reste de la région.
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