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« Il y avait une chance sur 100 que je survive »

Mines et autres armes Réadaptation
Jordanie

Mohamad fait partie des milliers de Syriens victimes des bombardements. Paralysé des membres inférieurs depuis une explosion, il a réappris à vivre avec le soutien de Handicap International. Voici son histoire.

Mohamad devant chez lui à Irbid, en Jordanie - Handicap International

Mohamad devant chez lui à Irbid, en Jordanie | © S. Khalifat / HI

Mohamad rentrait chez lui après le travail. Il y avait un attroupement sur la route. Tout à coup, une énorme explosion.

« Je me suis réveillé dans un hôpital de campagne. Les premiers mots que j'ai entendus de la part des médecins ont été : "Il y a une chance sur 100 pour qu'il survive". J'ai été opéré, je suis resté couché sur le dos pendant six mois avant de venir en Jordanie pour recevoir les soins nécessaires. Pendant le traitement, j’ai eu une fracture de la hanche qui a entraîné une calcification pelvienne. Mon état de santé était très mauvais à l'époque. J'étais aussi très déprimé.

J'ai bénéficié de séances de rééducation et j’ai reçu un appareil médical, un lit, un fauteuil roulant, un déambulateur, des plâtres et une chaise spéciale pour la salle de bain. Tout cela m’a beaucoup aidé. Mais se retrouver en fauteuil roulant du jour au lendemain est vraiment dur, j'ai eu du mal à l'accepter ma nouvelle condition. Mais j’ai fini par m’adapter.

Avant ma blessure, la vie était différente, c'était génial. Je travaillais dans le secteur de la décoration sur pierre. J'avais l'habitude de sortir avec mes amis. J'aimais nager. J'aimais aussi conduire ma moto… J'ai senti que je devais travailler dur pour surmonter mon handicap. J'ai suivi une formation en artisanat (montage d'accessoires, en création de parfums, en fabrication de bougies) et puis je suis devenu formateur à mon tour... »

Comme des dizaines de milliers d'autres civils, Mohamad a été victime des bombardements massifs qui ravagent son pays depuis plus de 10 ans.

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Publié le : 27 avril 2021
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