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Soutien financier : une modalité d'aide humanitaire vitale dans les pays fragilisés

Distribuer de l’aide d’urgence Protéger les populations vulnérables Urgence
International

Handicap International développe des aides financières comme modalité d’aide humanitaire. La catastrophe sociale générée par la pandémie de Covid-19 rend cette forme de soutien vitale dans les pays fragilisés.

Camp de réfugiés vénézuéliens en Colombie. 200 familles ont bénéficié d’un transfert d’argent grâce à Handicap International.

Camp de réfugiés vénézuéliens en Colombie | © Coalición LACRMD

Donner directement de l'argent aux personnes ayant besoin d’une aide humanitaire est un moyen rapide et ciblé de répondre aux besoins fondamentaux des plus vulnérables.

Qui bénéficie d’un transfert d’argent ?

Cette aide est destinée à des personnes dans des situations humanitaires graves et d’urgence : des familles réfugiées, plongées dans l’extrême pauvreté ou touchées par les conséquences d’une catastrophe naturelle, d’une crise alimentaire... Souvent, ces familles bénéficient déjà d’une aide humanitaire de la part de Handicap International ou de ses partenaires (fourniture d’un abri temporaire, de kits alimentaires, accès à des soins médicaux, etc.).

Nous appliquons des critères de sélection, dits « critères de vulnérabilité » : l’âge (une personne âgée ou isolée, par exemple), le sexe (une femme seule avec enfants), l’existence d’un handicap, etc. Ces critères permettent de définir les populations prioritaires pour bénéficier de cette aide financière.

> Témoignage : "Je n'arrivais même plus à nourrir mes enfants"

Comment ça se passe ?

Le transfert d'argent se fait souvent par le biais d'une société de services comme Western Union. Handicap International informe les personnes par téléphone qu’elles peuvent retirer un montant alloué à un guichet spécialisé en présentant une pièce d’identité. Il peut s’agir d’un versement unique ou en plusieurs fois, cela dépend de la gravité de la situation du foyer. Les montants varient selon le coût de la vie des pays et le nombre de personnes dans un foyer : 20 euros par personne à Madagascar contre 70 euros en Colombie, par exemple. Nous avons accès à une interface informatique qui nous permet de suivre les retraits et nous sommes en contact constant avec les bénéficiaires pour pallier à toute difficulté.

Pourquoi une telle forme d'aide ?

Un transfert d’argent vient le plus souvent en complément d’une aide déjà octroyée. Les aides financières permettent de couvrir des besoins qui ne sont généralement pas couverts par l’aide humanitaire, comme la prise en charge d’un loyer : une ONG délivre par exemple un abri temporaire, mais contribue rarement au paiement d’un loyer. Or, des réfugiés vivent parfois dans un pays d’accueil en louant une habitation sur place. C’est le cas au Liban où beaucoup de réfugiés syriens louent des maisons.

Le transfert vient subvenir à des besoins indispensables comme l’achat de nourriture ou de médicaments pour de graves problèmes de santé, comme des maladies chroniques, pour des personnes qui n’ont pas de couverture maladie ou qui n’ont pas accès aux services de santé publics gratuits pour des raisons de statut (personne qui n’aurait pas encore son statut de réfugié, etc.) ou dans certains pays.

Nous menons toujours des évaluations sur des échantillons de personnes : les premiers postes de dépense sont toujours la nourriture, le logement et les médicaments, tous des besoins vitaux. 

Grâce à ce dispositif, Handicap International soutient l’économie locale fragilisée par la crise.

Publié le : 11 décembre 2020
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