Salimata et Amina : le parcours de deux sœurs vers l’autonomie financière
Salimata et Amina vivent au Niger. Grâce au projet RECOSA, elles ont été accompagnées par Handicap International pour trouver une source de revenus et améliorer les conditions de vie de leur foyer.

Salimata s’occupe du bœuf qu’elle a acheté avec ses économies. Tallé, Niger. | © Ravi Productions / HI
La zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Niger est caractérisée par un climat d’insécurité et de violences. Dans ces régions, l’insécurité alimentaire et le manque d’opportunités économiques, notamment pour les jeunes, fragilisent des populations déjà très pauvres. Pour les aider, Handicap International et ses partenaires* ont lancé le projet "RECOSA".
Aider les ménages à sortir de la pauvreté
RECOSA est un projet de renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des populations vulnérables des régions transfrontalières du Burkina Faso et du Niger. C’est dans le cadre de ce projet que Salimata et Amina (noms d’emprunt) ont été accompagnées.
Salimata est une jeune femme handicapée moteur, la trentaine révolue, qui vit avec ses parents et sa sœur Amina à Tallé. À l’arrivée des équipes du projet, la famille vivait dans une situation d’extrême pauvreté. De plus, faute de ressources suffisantes pour acheter un fauteuil roulant, Salimata était peu mobile, ce qui rendait encore plus difficile la réalisation d’activités lui permettant de gagner de l’argent.
L’autonomisation financière de Salimata
Avec l’arrivée du projet RECOSA, Salimata a été accompagnée pour développer une source de revenus pérenne. Elle a reçu quelques têtes de bétail et des transferts monétaires, ainsi que des formations à la gestion d’activités économiques. Elle a également bénéficié d'un accompagnement psychosocial pour l’aider à faire face aux difficultés du quotidien.
« Le projet m’a donné un bouc et trois chèvres. J’ai aussi reçu de l’argent liquide à trois reprises, que j’ai économisé. Au premier versement, j’ai acheté un sac de mil, de maïs et trois paires de chaussures ; j’ai aussi suivi un traitement médical. Le reste, je l’ai épargné. Au deuxième versement, j’ai acheté trois pagnes, un sac de riz, des condiments et des crédits téléphoniques. Là encore, j’ai épargné ce qu’il me restait. De même au troisième versement : j’ai couvert les besoins de mon foyer et j’ai épargné le reste. »
Grâce à son épargne, Salimata a acheté un bœuf afin de faire de l’embouche bovine, une technique d’élevage qui permet d’engraisser rapidement les animaux avant de les revendre.
L’épargne villageoise, un levier d’autonomie
Quant à Amina, elle a rejoint une association villageoise de crédit et d’épargne, une pratique qui renforce l’épargne locale. Ces associations permettent aux membres de la communauté de s’accorder mutuellement des prêts pour renforcer leurs entreprises, de lancer de nouvelles activités et de diversifier leurs sources de revenus grâce au soutien du groupe.
Auprès de l’association, Amina a contracté un crédit pour lancer son activité de vente de poissons. Grâce à un coaching en gestion financière proposé par Handicap International, elle a su faire fructifier son activité et rembourser son crédit.
Aujourd’hui, les efforts et la détermination des deux sœurs ont permis à la famille de sortir de l’extrême pauvreté dans laquelle elle vivait.
- 7 002 ménages ont reçu des transferts monétaires saisonniers pour protéger leurs activités économiques lancées avec le soutien du projet.
- 225 personnes handicapées ont été accompagnées avec des aides techniques à la mobilité, comme des fauteuils roulants ou des cannes, et un soutien au lancement d’une activité économique.
- 671 956 personnes ont amélioré leur accès aux services sociaux de base.
- 389 905 personnes ont été sensibilisées par des émissions radiophoniques qui promeuvent la coexistence pacifique et la cohésion sociale.
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