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"Notre plus grande dépense : les médicaments"

Inclusion Réadaptation
Jordanie Syrie

Au début de la guerre en Syrie, Hussein et sa famille ont quitté leur ville natale pour se réfugier en Jordanie. Depuis plusieurs années, il enchaîne les complications médicales. Grâce au partenariat de Handicap International avec un centre de réadaptation local, l'arthrose du genou dont il souffre est maintenant prise en charge par une équipe de kinésithérapeutes.

En Jordanie, Hussein et sa famille sont aidés par Handicap International

© O. Van de Broeck / HI

Douleur au quotidien

Hussein, 72 ans, est assis dans le salon avec son épouse. Il reste le plus souvent à la maison. Son arthrose du genou rend ses mouvements difficiles et sortir de chez lui devient vite source de douleur : « En Jordanie, les villes sont faites de pentes et d’escaliers qui compliquent d’avantage mes déplacements », confie Hussein.

Cela fait maintenant trois ans qu’Hussein est touché par cette affection dégénérative : le cartilage de son genou qui se dégrade petit à petit le fait souffrir dès qu’il utilise ses jambes. Hussein a dû adapter ses activités quotidiennes : « Depuis que mon arthrose a commencé, il y a bien des choses que je ne sais plus faire. Je dois m’asseoir sur une chaise pour prier (la prière rituelle musulmane implique de s’incliner au sol), j’ai du mal à marcher de longues distances et il m’est difficile de faire les courses car je peine à soulever des objets ».

Le couple dépend totalement de l’assistance de leur fils qui les aide dans leurs tâches quotidiennes et leur prodigue les soins nécessaires à leur santé : « Ma femme ne peut pas s’occuper de moi car son état est pire encore. Elle ne peut plus tenir debout et, elle aussi, a eu une opération du cœur », rajoute Hussein.

Prise en charge des frais médicaux

La famille ne peut plus faire face aux dépenses :

« L’argent est notre plus grand problème. Nous n’avons plus de maison à nous. Nous payons un loyer pour celle-ci et les frais médicaux s’accumulent. Jusqu’à aujourd’hui, nous payions tous nos médicaments. Mon petit-fils souffre également d’eczéma et d’asthme et son traitement coûte extrêmement cher… », conclut Hussein.

Les dépenses en soins médicaux ont pu être allégées grâce à Handicap International. Les séances de kinésithérapie et le transport pour s’y rendre sont aujourd’hui pris en charge par l'association au centre de réadaptation d'un hôpital partenaire. Son état s’est amélioré grâce aux séances et il éprouve moins de difficultés à marcher.

Publié le : 14 décembre 2018
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