En Libye, presque toutes les familles ont une arme à feu
Malaka, jeune Libyenne de 11 ans, a frôlé la mort au bord de la plage, victime d'une balle perdue. Comme elle, des centaines d'enfants sont victimes chaque année des armes légères en Libye. Presque toutes les familles détiennent ce type d'arme. Handicap International mène des actions de prévention auprès des civils, en particulier des enfants. 110 000 libyens ont déjà été sensibilisés à ce danger.

© Till Mayer / Handicap International
« Il était 14h10. J'étais au bord de la mer. Alors que je sortais de l'eau, j'ai entendu un bruit. J'ai eu mal au dos et, là, j'ai crié ». La voix de Malaka, 11 ans, tremble encore lorsqu'elle raconte sa terrible épreuve. La fillette, blessée par une balle perdue en plein jour, peine à se remettre de ce drame.
L'ouverture des stocks d'armes des forces du colonel Kadhafi, après la chute de l'ancien régime, a engendré une dispersion en grand nombre d'armes légères en Libye. Aujourd'hui, trois ans après le début de la révolution libyenne, les accidents sont nombreux. Comme la jeune Malaka, 1600 personnes sont tombées ou ont été blessées par des armes légères dans la ville de Tripoli en 2012. Les enfants et les jeunes adultes de moins de 25 ans représentent plus des trois-quarts des victimes recensées dans les hôpitaux de Tripoli.15 % d'entre elles ont moins de 16 ans.
Pour prévenir les risques, Handicap International diffuse des messages clairs et transmet des gestes de sécurité simples et efficaces : « Ne laissez pas les armes à portée des enfants, ne tirez pas en l'air lors des manifestations ou des fêtes,...». « Nous devons protéger les enfants et leur faire comprendre qu'ils ne doivent pas toucher les armes. », explique Asma, chef de l'équipe Education aux risques. Lors des séances de sensibilisation, la jeune femme utilise des techniques simples et efficaces pour leur faire prendre conscience du risque. « C'est dangereux, c'est dangereux... ». Les enfants répètent les messages de prévention et jouent de petites scénettes pour mieux comprendre le réel danger d'armes qu'ils côtoient tous les jours.
« Avant, il y avait de nombreux accidents mais grâce à Handicap International, leur nombre a beaucoup diminué », témoigne Khadeja, infirmière à la Polyclinique de Misrata, une ville du pays où intervient Handicap international. « Maintenant, les gens commencent à réfléchir et à se méfier des armes. »
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