Améliorer les moyens d’existence pour renforcer la résilience des communautés

Dans l’État d’Apure, au centre-ouest du Vénézuéla, Handicap International agit pour promouvoir la paix et la cohésion sociale, tout en accompagnant le développement économique des communautés vivant dans les plaines vénézuéliennes. L'association appuie des projets portés par les habitants, pour renforcer leur résilience et développer les initiatives communautaires. C’est ainsi que Walter Guevara Medina, 34 ans, a reçu un soutien pour développer son élevage de poules et de poissons et pérenniser les revenus de sa famille.

Des opportunités économiques limitées

Dans le village de Walter, la plupart des personnes vivent de l’élevage ou de la culture de cacaotiers, de citronniers et de bananiers. Bien qu’ils habitent près de la rivière Sarare, la pêche, pratiquée uniquement à petite échelle pour nourrir les familles, n’offre pas une source de revenus supplémentaire.

« Pour certaines familles, le seul moyen de subsistance est de vendre du lait caillé. Pour cela, elles se rendent aux points de vente en passant par des routes en mauvais état, accessibles uniquement en moto ou à cheval. Les ponts aussi sont délabrés », explique Walter.

Walter, sa femme et leurs trois enfants, vivent grâce à un petit élevage de poules pondeuses et à la culture de poissons cachamas (tambaqui). Comme leur activité en est encore à ses prémices, ils souhaitent la développer pour assurer leur gagne-pain.

Améliorer durablement les moyens d’existence

Grâce au projet mené par Handicap International dans l’État d’Apure, Walter et sa famille ont reçu un soutien pour pérenniser leur activité et l’agrandir. Une aide qui a permis d’assurer et d’augmenter les revenus de la famille, tout en renforçant la résilience de toute la communauté. Handicap International leur a fourni du matériel, comme des rouleaux de grillage pour étendre le poulailler et le sécuriser.

« On a aussi reçu une motopompe, qui nous sert à générer de l'oxygène pour l'élevage des poissons. On nous a également donné des abreuvoirs et des mangeoires pour les poules pondeuses. Pour l'instant, nous récoltons 38 œufs par jour, dont une partie est destinée à la consommation familiale et le reste à la vente. Nous allons pouvoir acheter plus de poules afin d'augmenter la production. »