15 janvier 2014. Handicap International publie son rapport « Bombs under the rubble » à Gaza
Handicap International vient de publier son rapport intitulé « Bombs under the rubble »[1] qui témoigne de la situation d’insécurité des habitants de Gaza face aux bombes et restes explosifs de guerre[2] qui jonchent encore la ville.
Selon les Nations unies, entre 7 000 et 10 000 munitions et autres engins non explosés restent mêlés aux décombres, suite à l’offensive israélienne « Bordure protectrice » de l’été 2014.
D’après le rapport, près de la moitié des personnes interrogées éprouvent un réel sentiment de peur au quotidien, du fait de la présence de ces bombes.
Près de 18 000 habitations ont été détruites durant les 50 jours du conflit. La population, qui entreprend souvent elle-même le déblaiement des gravas des maisons, est particulièrement exposéeaux dangers d’explosion. Pour certains habitants, la recherche de métaux dans les débris représente même une activité lucrative, dans la mesure où les matériaux se revendent pour la reconstruction des bâtiments.
Seuls 45% des habitants se disent sensibilisés aux risques des restes explosifs de guerre et aux bons réflexes à adopter.
Le rapport de Handicap International recommande notamment :
-
de faire une priorité des programmes de prévention à destination des enfants
-
de renforcer la coopération entre les acteurs de la prévention et de coordonner les messages
Forte des conclusions de cette étude, Handicap International mène depuis janvier 2015 un programme de sensibilisation aux dangers des restes explosifs de guerre à destination des familles et des petites entreprises contractées pour des travaux de déblaiement.
[1] « Bombes sous les décombres »
[2] Par reste explosif de guerre , on entend différents types d'engins non explosés (grenades, obus, roquettes bombes à sous-munitions) qui demeurent après la fin d'un conflit armé.
Méthodologie
L’étude de Handicap International a été menée du 13 au 21 octobre 2014 sur un panel de 549 personnes à travers un questionnaire comportant 22 questions. 4 groupes de discussions ont été constitués. Une série d’entretiens ont également été menés avec des acteurs clés, comme les Nations unies et le Comité international de la Croix-Rouge. Cette étude croise des données quantitatives et qualitatives en reposant sur la méthode CAP (comportement, attitude, pratique) développée par l’Organisation mondiale de la santé. Les enquêteur sont utilisé des échantillons en grappes et par quotas pour garantir la représentativité des données collectées.
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