Aller au contenu principal
 
 

Les sous-munitions toujours utilisées 5 ans après l’entrée en vigueur du traité d’interdiction

Le 1er août 2015 marque le 5e anniversaire de l’entrée en vigueur du traité d’Oslo interdisant l’utilisation, la production, le stockage, le transfert des bombes à sous-munitions. Malgré l’indéniable succès de ce texte signé par 116 pays, les bombes à sous-munitions sont encore utilisées en 2015.

Bombes à sous-munitions au Laos où les démineurs de Handicap International dépolluent les terres pour libérer les paysans de la menace quotidienne de mourir.

© Z. Johnson / Handicap International

Plus de 90 % des victimes recensées des bombes à sous-munitions sont des civils (source : Observatoire des armes à sous-munitions). Larguées par voie aérienne ou tirées depuis le sol, ces armes sont conçues pour s’ouvrir en l’air et libérer des sous-munitions sur une zone pouvant atteindre la taille de plusieurs terrains de football. Jusqu’à 40 % d’entre elles n’explosent pas à l’impact. Des dizaines d’années après un conflit, elles constituent toujours une menace pour les civils et empêchent le développement économique et social des zones polluées.
Leur utilisation ces dernières années en Syrie, au Yémen, en Libye, en République du Soudan du Sud et en Ukraine a fait l’objet de fortes condamnations de la part de la communauté internationale.

Vers l’universalisation du traité
Malgré ce triste constat, le traité d’Oslo compte désormais 116 pays signataires et est devenu un instrument puissant contre ces armes. Leur éradication est en net progrès : en 5 ans, 80 % des armes à sous-munitions déclarées stockées dans le monde, soit 1,16 million d’unités, ont été détruites par 22 États parties au traité.

Les obligations des États parties
La Convention d’Oslo est le traité de désarmement le plus important depuis celui d’Ottawa, signé en 1997, qui interdit les mines antipersonnel.
La première conférence d’examen du traité d’Oslo se tiendra du 7 au 11 septembre 2015 à Dubrovnik, en Croatie. Chaque État partie rendra compte de l’application de ses obligations dans le cadre de la Convention, notamment en matière de destruction des stocks, de déminage et d’assistance aux victimes. Cette conférence doit également être l’occasion pour les États parties de réaffirmer leur engagement pour l’universalisation du traité et de condamner unanimement toute nouvelle utilisation d’armes à sous-munitions dans le monde.
 

Publié le : 1 août 2015
Nos actions
pays
par pays

Icône casque microUne question ? Une remarque ? Nous sommes à votre écoute !

Relation Donateurs
Contactez notre équipe du lundi au vendredi de 9h à 18h au 04 78 69 67 00 ou à
[email protected]
Au plaisir d’échanger !
Voir aussi la FAQ

Équipe Mobilisation
Vous souhaitez devenir bénévole ou partager des idées d’actions solidaires ? 
>
Rendez-vous sur l’espace dédié

Relations Presse
Journalistes, médias : notre attachée de presse Clara Amati est joignable au 06 98 65 63 94 ou par mail
[email protected] 
Voir l'espace Presse

 

Collectes frauduleuses

Des escroqueries à la charité peuvent être commises en notre nom dans l'espace public, par téléphone ou par e-mail. Consultez notre page dédiée pour toute information ou contactez-nous directement au 04 78 69 67 00 ou par e-mail : [email protected]

Aidez-les
concrètement

Pour aller plus loin

Gaza : des responsables d'ONG appellent les dirigeants mondiaux à intervenir après que l’ONU a conclu qu’un génocide est en cours
© K. Nateel / HI
Solidarité Urgence

Gaza : des responsables d'ONG appellent les dirigeants mondiaux à intervenir après que l’ONU a conclu qu’un génocide est en cours

Les responsables de plus de 20 grandes organisations de solidarité internationale opérant à Gaza appellent les dirigeants mondiaux à intervenir d’urgence après qu’une commission de l’ONU a conclu pour la première fois qu’un génocide est en cours à Gaza.

Malak, 9 ans, marche à nouveau grâce à une prothèse
© K. Nateel / HI
Réadaptation Urgence

Malak, 9 ans, marche à nouveau grâce à une prothèse

Malak a été grièvement blessée et a dû être amputée au-dessus du genou il y a quelques mois. Aujourd'hui elle peut marcher à nouveau avec l'aide de Handicap International.

Traité d’Oslo : la Convention sur les armes à sous-munitions doit être défendue
© HI
Mines et autres armes

Traité d’Oslo : la Convention sur les armes à sous-munitions doit être défendue

Publié le 15 septembre, le rapport 2025 de l’Observatoire des armes à sous-munitions révèle que 100 % des victimes recensées en 2024 étaient des civils. Bien qu'elles soient interdites depuis 2010 par le Traité d’Oslo – l’autre nom de la Convention – les armes à sous-munitions continuent d'être utilisées.