Alors que l’accès à l’éducation est un droit fondamental et universel, des inégalités persistent toujours, que ce soit entre les filles et garçons, entre les enfants handicapés et les autres enfants, en fonction du niveau de revenu ou bien selon les régions. Handicap International mène un véritable combat pour éliminer les obstacles et amorcer le changement, que ce soit pour accéder à l’éducation de base ou à l’éducation supérieure.
17 % des enfants ou adolescents sont déscolarisés à travers le monde. Cela représenterait 258 millions de personnes, concentrées principalement en Afrique subsaharienne et en Asie centrale.
Cette inégalité d’accès à l’éducation commence dès l’école primaire et touche d’autant plus les zones de conflits et les pays en développement. Elle est accentuée notamment par un fort écart entre l’accès à l’éducation pour les garçons et pour les filles, mais également entre les enfants handicapés et les autres enfants. Dans certaines régions, seule une fille sur quatre aurait accès à l’éducation.
L’amélioration est notoire depuis l’année 2000, qui dénombrait plus de 400 millions d’enfants de 6 à 18 ans déscolarisés. Cependant, les inégalités persistent et se creusent toujours plus entre les pays les plus aisés et les pays les plus pauvres.
Pour contrer cela, on parle d’égalité des chances. Ce concept vise à ce que l’origine sociale, le sexe ou le handicap d’une personne ne soient plus des facteurs déterminants et limitants pour son avenir au sein de la société. Pour contribuer à améliorer cette égalité des chances, il est possible de faire un don à Handicap International.
Malheureusement, de nombreuses causes majeures peuvent être à l’origine de l’inégalité d’accès à l’éducation.
La pauvreté des pays induit bien souvent un manque de financements pour assurer des systèmes d’éducation efficaces. D’un point de vue plus individuel, les familles qui sont dans des situations précaires ne peuvent pas se permettre de payer des frais d’inscription ou des fournitures scolaires. Les enfants de ces familles, sont également souvent déscolarisés pour contribuer aux revenus de la famille.
Dans les pays en situation de conflits armés, les écoles sont détruites, endommagées ou occupées. De nombreux enfants en âge d’être scolarisés subissent donc les conséquences de ces conflits.
Le handicap touche près de 240 millions d’enfants à travers le monde. C’est une cause d’inégalité d’accès à l’éducation, car les enfants porteurs de handicap ont 49 % de chances en moins d’être scolarisés par rapport aux enfants valides.
La discrimination de genre est forte. Mariage forcé, grossesse précoce… sont autant de freins à la scolarisation des petites filles. D’après l’Unesco, si les jeunes filles pouvaient terminer le cycle secondaire à l’école, le nombre de mariages d’enfants chuterait de 64 % (chiffre de 2015).
Les discriminations liées à l’appartenance ethnique, la religion ou la langue sont également un frein à l’éducation. Les enfants ne parlant pas la langue officielle d’un pays ne peuvent avoir accès à l’enseignement. Ce phénomène touche aussi les pays développés.
Dans de nombreux pays, la pauvreté extrême amène les enfants à travailler pour améliorer les revenus du foyer. Travaux dangereux, voire travaux forcés : des enfants âgés de 5 à 17 ans sont contraints de se mettre en situation de travail précaire, de servitude, de prostitution. Ils se retrouvent même parfois obligés de prendre les armes.
Le premier impact de l’inégalité d’accès à l’éducation est bien sûr lié au développement personnel. Chacun devrait pouvoir avoir les mêmes chances de se forger un avenir serein, et cela passe par une base d’éducation, puisque c’est aussi l’éducation qui influe sur les opportunités d’emploi.
Mais les conséquences vont bien au-delà de l’individu. L’inégalité des chances a des répercussions sur l’économie et le développement d’un pays entier. On entre alors dans un cercle vicieux :
L’exclusion scolaire influe non seulement sur le bien-être social, mais aussi sur le développement à plus grande échelle.
Il existe quelques pistes pour inverser ces tendances.
L’augmentation des investissements dans l’éducation de la part des instances publiques est un levier indispensable. L’idée est de renforcer notamment les écoles des zones rurales ou défavorisées. Ces investissements permettraient d’améliorer les infrastructures, de recruter et de former des enseignants qualifiés, mais aussi de fournir des ressources pédagogiques adéquates.
Ces politiques visent à garantir l’égalité des chances. Elles passent par des programmes d’aide financière pour les familles à faible revenu, des programmes d’éducation inclusive pour les personnes handicapées, et des initiatives pour l’égalité des sexes dans l’éducation.
L’innovation technologique peut contribuer à surmonter les obstacles de l’accès à l’éducation. L’apprentissage en ligne peut être une solution pour les étudiants qui ne peuvent pas se rendre physiquement à l’école. Les technologies mobiles permettent d’étendre cet accès aux régions les plus éloignées.
Les partenariats entre les gouvernements et le secteur privé améliorent l’accès à l’éducation. Les entreprises et organismes privés peuvent fournir des ressources financières, des compétences techniques, une expertise en gestion de projet… Tandis que les gouvernements se concentrent sur la mise en place d’un environnement réglementaire favorable. Pour soutenir ce type de fonctionnement, il existe le mécénat d’association.
Des politiques et programmes spécifiques sont créés pour promouvoir l’éducation des filles et lutter contre les stéréotypes de genre.
Les ONG remplissent plusieurs missions pour contribuer à lutter contre ces inégalités liées à l’éducation. Elles ont notamment pour objectif d’éduquer et de sensibiliser le grand public, afin qu’une prise de conscience collective du problème puisse avoir lieu.
Ensuite, les ONG ont aussi un rôle de plaidoyer, c’est-à-dire d’exercer une pression sur les gouvernements afin notamment qu’ils augmentent les investissements dans l’éducation, qu’ils mettent en place des programmes pour une éducation plus inclusive et pour le maintien à l’école des jeunes filles…
L’action se prolonge aussi par de nombreux programmes de soutien. Ils consistent en des aides financières pour les familles à faible revenu, afin qu’elles puissent se procurer des uniformes scolaires, des livres, des fournitures. Elles aident aussi en participant aux frais de scolarité.
Certaines ONG se lancent par ailleurs dans la construction d’écoles ou de centres d’éducation afin de fournir une éducation de qualité aux enfants.
Enfin, certaines ONG se concentrent sur la promotion de l’éducation des filles, qui est souvent négligée. Cela passe notamment par la lutte contre les préjugés de genre.
Avec Handicap International, sachez qu’il vous est possible de participer à ces efforts. L’association ne propose pas de parrainer un enfant un enfant directement mais des régions, et met en place de nombreux programmes d’éducation inclusive.
La lutte contre l’inégalité d’accès à l’éducation dans le monde fait partie des missions principales suivies par Handicap International depuis plus de 40 ans. Dans les situations de crise, comme dans les situations d’extrême vulnérabilité, HI articule son œuvre autour de 4 grands axes : l’accès à l’éducation, l’accès à l’emploi, l’insertion sociale et l’appui à la participation citoyenne.
Ainsi, Handicap International a mené 52 projets dans plus de 27 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie. Ces projets portaient plus généralement sur l’éducation inclusive, en prenant en charge des enfants en situation de handicap, afin de leur fournir un espoir d’avenir, les aider à développer leur plein potentiel et faire reculer les stigmatisations.
Pour cela, HI passe aussi par l’utilisation de pratiques innovantes : instituteurs spécialisés en itinérance, outils technologiques adaptés, approches et technologies pensées pour répondre aux besoins spécifiques de ces enfants exclus du système scolaire.
Si vous voulez contribuer à la lutte contre les inégalités d’accès à l’éducation dans le monde, vous pouvez aussi le faire par un petit geste qui deviendra grand, grâce à la force du mouvement collectif. Vous pouvez signer notre pétition pour le droit à l’éducation.
L'impression 3D est une technologie de fabrication additive qui consiste à superposer des couches de matériau pour créer des objets en trois dimensions. Appliquée aux prothèses et orthèses, elle permet de concevoir des appareillages médicaux sur mesure, adaptés aux besoins spécifiques de chaque patient. Grâce à cette technologie, il est possible de réduire les coûts, d'accélérer la production et d'améliorer l’accessibilité des populations aux prothèses dans le monde entier.
Une cause humanitaire a pour nature la mobilisation de personnes, associations ou organisations en vue d’aider les populations victimes de crise humanitaire.
Découvrez le pouvoir des pétitions et à quoi elles servent. Handicap International décrypte l’impact, l’importance et l’utilité des pétitions.
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