L’assiette de l’IFI est réduite par rapport à celle de l’ISF. Cette modification intervenue en 2018 a pour objectif de diminuer la fiscalité sur les actifs hors immobilier et ainsi augmenter les investissements dans les entreprises françaises.
L’IFI ne porte donc pas sur les actifs mobiliers, les œuvres d’art, les voitures de collection, ni sur les bateaux de plaisance. L’assiette est calculée sur la valeur du patrimoine immobilier et la valeur de l’habitation principale bénéficie d’un abattement forfaitaire de 30 %, à condition qu’elle ne soit pas détenue par une SCI.
Cependant, il y a moins de réductions pour l’IFI qu’il n’y en avait pour l’ISF. L’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux, la taxe d’habitation et les intérêts sur les crédits hors immobilier ne sont plus déductibles de l’assiette imposable.
À retenir : si votre patrimoine se situe entre 1,3 et 1,4 millions d’euros, on parle de décote.
Il est possible d’estimer précisément son impôt sur la fortune immobilière
grâce au simulateur du gouvernement.
Pour rappel, la somme cumulée de l’impôt sur le revenu et de l’IFI
ne doit pas dépasser le seuil de 75 % des revenus gagnés dans l’année.
Le formulaire papier 2042-IFI est envoyé aux personnes ayant déjà payé l’IFI précédemment, sinon il faut le télécharger sur le site impots.gouv.fr. Pour remplir votre déclaration, utilisez la case 9NC qui fait référence aux dons versés à des organismes d’intérêt général établis en France.
Ce document est à renvoyer au service gestionnaire du centre des Finances Publiques dont le contribuable dépend.
En cas de retard de déclaration, une majoration de 10 % peut s’appliquer jusqu’à 30 jours de retard, et de 40 % au-delà. Des intérêts de retard de 0,2 % par mois peuvent également être ajoutés. En cas de sous-évaluation du patrimoine, ou d’oubli, avec une marge d’erreur supérieure à 10 %, des pénalités de 0,2 % par mois de retard s’appliquent.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page « Comment déclarer l’IFI ? ».
