Aller au contenu principal
 
 
Une enfant avec une jambe amputée assis sur son canapé posé au sol Une enfant avec une jambe amputée assis sur son canapé posé au sol Une enfant avec une jambe amputée assis sur son canapé posé au sol Une enfant avec une jambe amputée assis sur son canapé posé au sol

© Y. Nateel / HI

Pour ces enfants,
la guerre n'est pas un jeu.

 

Les enfants, premières victimes des guerres !

Dans les nombreux pays en guerre, 90 % des victimes sont des civils… Parmi eux, les enfants ont 7 fois plus de risque de mourir qu’un adulte. Quand ils survivent, ils doivent faire face aux mutilations et traumatismes, parfois sans accès aux soins nécessaires. Nos équipes de professionnels peuvent les aider à se relever.

AIDEZ-NOUS À LEUR RENDRE LEUR INSOUCIANCE !

 
 

Gaza, Liban, Syrie

Les enfants, premières victimes des guerres

Contexte actuel

Le Moyen-Orient est actuellement marqué par des crises humanitaires majeures, touchant des millions de personnes.

À Gaza, les enfants figurent parmi les premières victimes des guerres. Les 2,3 millions d'habitants de Gaza manquent tous de nourriture et d'eau potable et sont confrontés à la malnutrition.

En Syrie, après 14 ans de conflit, 16,7 millions de personnes, soit 70 % de la population, nécessitent une aide humanitaire.

Quant au Liban, il traverse sa pire crise depuis la guerre de 2006, avec plus de 4 000 morts, 16 600 blessés et 1,3 million de personnes touchées, dans un contexte de déplacements massifs et de destruction d'infrastructures vitales.
 

Sources :
United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) - MoH GAZA - Humanité & Inclusion (HI) 
 

Chiffres clés

BANDE DE GAZA
Depuis le début de la riposte militaire israélienne, plus de 46 000 Palestiniens ont été tués selon les autorités de Gaza, tandis que près de 110 000 personnes ont été blessées, dont 70 % sont des femmes et des enfants. La destruction d'infrastructures essentielles, comme les hôpitaux et les écoles, aggrave la situation humanitaire, tandis que l'usage massif d'armes explosives a entraîné de nombreuses blessures et handicaps. Les besoins en matériel de rééducation et d’aides à la mobilité (béquilles, prothèses, etc.) seront immenses dans les mois et les années à venir. 

LIBAN
Avant la dernière reprise des hostilités au Liban en octobre 2023, environ 3,2 millions de personnes avaient besoin d'une aide humanitaire, dont 1,5 million de réfugiés syriens et 200 000 réfugiés palestiniens. 

SYRIE
Depuis le début de la guerre en 2011, on estime que plus d'un million de munitions explosives ont été utilisées dans le pays, principalement dans les zones peuplées.


Sources :
United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) - MoH GAZA - Humanité & Inclusion (HI)  

Nos interventions

BANDE DE GAZA 

  • Soins et réadaptation : 11 909 séances de soins infirmiers, 13 557 séances de kinésithérapie et 4 594 séances d'ergothérapie ont été dispensés, et 2 460 aides à la mobilité distribuées.
  • En 2024, plus de 354 500 personnes, dont 16 % en situation de handicap et 53 % d'enfants, ont bénéficié des sessions de sensibilisation d’éducation aux risques liés aux engins explosifs. Les équipes de Handicap International ont également lancé une série de campagnes médiatiques de masse par SMS et messages radio. 
  • Acheminent et stockage d’aide humanitaire essentielle : environ 76 camions d'aide humanitaire entraient chaque jour dans la bande de Gaza. 

LIBAN

  • Fourniture d’aides à la mobilité (béquilles, fauteuils roulants, etc.)
  • Formations à la prise en compte des besoins des personnes handicapées et au soutien psychologique pour les populations déplacées 

SYRIE

  • Depuis 2012, l'association a fourni une aide humanitaire vitale à 2 millions de personnes en Syrie et aux réfugiés syriens dans 5 autres pays.
  • En 2024, HI et ses partenaires ont réalisé :
    • 20 800 sessions d’éducation aux risques, touchant 145 000 personnes.
    • Des soins de réadaptation pour 38 500 personnes.
       

Sources :
United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) - MoH GAZA - Humanité & Inclusion (HI)  

 
 

Grâce à vous,
ils peuvent vivre à nouveau debout

Qamar, Enayatullah, Srey Neang… tous avaient une vie insouciante d’enfants. Tous sont originaires d’un pays en guerre : Gaza, Afghanistan, Cambodge… une guerre qui leur a volé leur légèreté.
Traumatisés, blessés, parfois amputés ou réfugiés, ils ont rencontré les équipes de Handicap International sur leur chemin.

DÉCOUVREZ LEURS HISTOIRES

 
Nada qui est portée par son père Nada qui est portée par son père Nada qui est portée par son père Nada qui est portée par son père

CAMBODGE

Srey Neang, un parcours de résilience et d'ambition

« Au début, Hala ne pouvait pas marcher » explique-t-elle. « Cependant, l'équipe de HI lui tout de suite fourni  des béquilles et lui a patiemment fait faire des exercices. Il leur a fallu beaucoup de patience ! Et maintenant, elle vient d’apprendre à marcher avec sa nouvelle prothèse ! Elle a fait de grands progrès. »
Maman de Hala

À l’âge de 4 ans, Srey Neang a été grièvement blessée lors de l’explosion d’un reste explosif de guerre dans le jardin de son oncle. Après l’amputation de sa jambe droite, elle est restée hospitalisée un mois, puis a pu être appareillée par Handicap International. C’est une jeune fille courageuse qui se rend aujourd’hui à vélo jusqu’à l’école de son village. Son rêve pour demain : devenir médecin. 

CONFLIT : de 1975 à 1991
NOMBRE DE VICTIMES : 2 millions


Avec environ 4 à 6 millions de munitions explosives (dont les mines antipersonnel, les armes à sous-munitions, les munitions non explosées…) et les engins explosifs improvisés, le Cambodge est considéré, près de 27 ans après le conflit, comme l'un des pays les plus touchés par les restes explosifs de guerre. Deux millions de mètres carrés de terres contaminées doivent encore être déminés. 

CAPITALE : Phnom Penh

Carte de la Syrie Carte de la Syrie Carte de la Syrie Carte de la Syrie
Enayatullah debout avec sa prothèse Enayatullah debout avec sa prothèse Enayatullah debout avec sa prothèse Enayatullah debout avec sa prothèse

AFGHANISTAN

Avec sa prothèse, Enayatullah peut à nouveau jouer !

Enayatullah avait 7 ans lorsqu’il jouait devant sa maison et qu’un reste explosif s’est activé, tuant 4 enfants et en blessant 2 autres. Grièvement touché, Enayatullah a dû être amputé de sa jambe droite. A l’issue de multiples opérations, il est pris en charge par HI au centre de réadaptation de Kandahar où il reçoit une prothèse et des soins de kinésithérapie. Aujourd'hui, Enayatullah est autonome. Il marche à nouveau seul grâce à sa prothèse, peut se déplacer et jouer avec ses camarades, aller à l’école sans difficulté. Enayatullah aime jouer aux petites voitures et quand il sera grand il veut conduire des camions !

EN CONFLIT DEPUIS : 1982
NOMBRE DE VICTIMES : L'ONU évalue entre 32 000 et 60 000 le nombre de civils afghans tués depuis 2001 dans ce conflit.

L'Afghanistan, dévasté par 40 ans de conflits, est l'un des pays les plus contaminés par des restes explosifs de guerre et parmi les plus pauvres du monde. Le contrôle par les Talibans depuis septembre 2022 fragilise encore le pays, limitant l'aide internationale.

Plus de 24,4 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire pour survivre (source : UNOCHA) dont la moitié sont des enfants (estimation 2023 : 15,2M).

CAPITALE : Kaboul

Carte de l'Afghanistan Carte de l'Afghanistan Carte de l'Afghanistan Carte de l'Afghanistan
Hala debout avec sa prothèse Hala debout avec sa prothèse Hala debout avec sa prothèse Hala debout avec sa prothèse

BANDE DE GAZA

À 7 ans, Qamar réapprend à vivre et à jouer

 « On m’a appris comment me mettre debout, aller boire de l’eau seule et rejoindre d’autres enfants pour aller jouer, toute seule. » 
Qamar

Qamar, une fillette de 7 ans originaire du camp surpeuplé de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, a vu sa vie bouleversée par un bombardement. Gravement blessée à la jambe droite, elle a dû être amputée. Une épreuve traumatisante pour la petite fille. Elle bénéficie aujourd’hui d’un accompagnement, incluant de la kinésithérapie, de l’ergothérapie et un soutien psychologique. Grâce à ses efforts, elle apprend à retrouver son autonomie et à participer aux activités de son âge, comme jouer avec d’autres enfants. 

EN CONFLIT DEPUIS : 7 octobre 2023
NOMBRE DE VICTIMES : 46 000 (source : autorités de Gaza)

Malgré le cessez-le-feu récemment signé, les séquelles laissées par une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas sur les populations sont considérables. Avec plus de 110 000 blessés et plus de 46 000 morts depuis le 7 octobre 2023, les besoins humanitaires restent immenses. 

BANDE DE GAZA

 

Aidez-nous à les remettre debout

Aidez-nous
à les remettre debout

 
 

Votre soutien permet
d’agir concrètement

 

 soit 20 € après réduction fiscale 

Contribuez à financer la fabrication de prothèses sur mesure

 
 

 soit 25 € après réduction fiscale 

Participez au financement
d’un fauteuil roulant
pour un enfant

 
 

 soit 30 € après réduction fiscale 

Contribuez aux soins dispensés aux enfants victimes de guerre et à leurs familles

 
 

Un long chemin pour vivre à nouveau debout

DÉCOUVREZ LES 4 ÉTAPES

 

ÉTAPE 1

Soins post traumatiques

HI conduit des actions de soutien psychologique. Cette étape est essentielle pour soigner les blessures invisibles et aider les victimes de guerre à se reconstruire. En accompagnement individuel ou en groupe, ce soutien leur permet de communiquer et de surmonter leurs traumatismes. Les premiers échanges avec les kinésithérapeutes, basés sur l’écoute et les conseils pratiques permettent également aux bénéficiaires d’appréhender plus sereinement les soins à venir.

 

ÉTAPE 2

Recevoir une prothèse

A leur arrivée dans les centres, les patients sont accompagnés avec des exercices et des manipulations par nos kinésithérapeutes qui, par exemple, massent leur cicatrice pour éviter les raideurs. Après ces soins, le patient reçoit une aide technique à la mobilité : des béquilles, un fauteuil ou encore une prothèse… Adaptée à chaque patient, la prothèse est conçue à partir de mesures, un premier moulage puis essayée pour les derniers ajustements. Elle est changée tous les 6 mois pour suivre la croissance des enfants.

 

ÉTAPE 3

Réapprendre à marcher

Vient ensuite le temps des exercices de rééducation, toujours associés à des gestes de la vie quotidienne pour être sûr que le patient les refera chez lui : retrouver de la flexion à la jambe pour monter les escaliers, au bras pour faire les gestes du quotidien comme se laver, boire, s’habiller… Escaliers, barres parallèles, trampoline… divers outils sont utilisés pour aider le patient à réapprendre à marcher, retrouver son équilibre. Pour les enfants, ces exercices sont le plus souvent élaborés autour du jeu. 

 

ÉTAPE 4

Vivre à nouveau parmi les autres

L’autonomie gagnée avec les aides à la mobilité et la rééducation permet aux patients de faire un premier pas vers les autres. Les enfants peuvent reprendre leur jeu avec leurs amis. Mais cela n’est pas suffisant. Pour aller plus loin, HI intervient dans le domaine de l’éducation pour renforcer la scolarisation des enfants handicapés. Nos équipes agissent pour la mise en accessibilité des écoles, l’adaptation du matériel, la formation des enseignants, le soutien et accompagnement des enfants et de leurs parents….

Accompagnez-les dans la durée grâce au prélèvement automatique

 

Votre soutien dans la durée à travers le prélèvement automatique nous permet d’accompagner ces enfants victimes de guerre sur le long terme.

Bien entendu, vous restez libre d’interrompre à tout moment ce type de prélèvement par un simple appel ou courrier.

 
 

 soit 2,5 € / mois après réduction fiscale 

Vous contribuez à fournir 3 prothèses adaptées à la croissance d’un enfant.

 

Crédits photos : © Y. Nateel / HI - © HI - © S. Rae / HI - © O. Zerah / HI - © ISNA Agency / HI - © E. Blanchard / HI.

Handicap International France est une Association loi 1901 reconnue d’utilité publique, habilitée à recevoir des legs, donations et assurances-vie | N° SIRET : 327 377 966 00061 | Code APE : 8899B. Lorsque vous faites un don, vous bénéficiez de 75 % de réduction fiscale dans la limite de 1 000 €. Au-delà, réduction de 66 %, dans la limite de 20 % de votre revenu net imposable.